PMZA – Station à haute fréquence – Rimouski
L’évolution temporelle de quatre variables mesurées à la station Rimouski est présentée pour deux périodes, soit celle des trois dernières années et celle depuis le début de son monitorage en 1991.
Les figures montrent les valeurs moyennes mensuelles de la température (° C) et de la salinité, ainsi que des sels nutritifs (nitrate et nitrite ; mmol m-3) et de la chlorophylle a (mg m-3).
Les tableaux indiquent des valeurs moyennes mensuelles pour :
- le minimum de température de la couche intermédiaire froide (CIF),
- l’épaisseur (m) de la CIF (T < 1 °C),
- la température, de la surface à 50 m,
- la température, de la surface à 100 m,
- les températures à différentes profondeurs, de 10 à 300 m,
- la différence de densité de l’eau (kg/m3), entre la surface et 50 m, représentant la stratification,
- la salinité, de la surface à 50 m,
- les salinités à différentes profondeurs, de 10 à 300 m,
- les sels nutritifs dans la couche de surface (0-50 m), zone où les sels sont principalement consommés par le phytoplancton,
- les sels nutritifs, de 50-150 m, cette couche représentant la source principale de renouvellement pour les eaux de surface,
- les sels nutritifs à différentes profondeurs, de 1 à 320 m,
- la chlorophylle a dans la colonne d’eau (0-100 m),
- la chlorophylle a à différentes profondeurs, de 1 à 100 m.
Dans les tableaux, la couleur des cases exprime l’anomalie normalisée, soit la déviation de l’état mensuel par rapport à une climatologie mensuelle à long terme. Le bleu exprime des conditions d’anomalies négatives, donc diminution de la température, salinité, de la concentration en sels nutritifs ou de la chlorophylle a. Le rouge exprime des conditions d’anomalies positives, donc augmentation de la température, salinité, concentration en sels nutritifs ou en chlorophylle a. Les cases blanches indiquent des conditions près de la normale (à l’intérieur de plus et moins un-demi écart-type de la climatologie à long terme, pour chaque mois et chaque profondeur). Les palettes de bleu et rouge sont proportionnelles à l’intensité de la déviation par rapport à la normale.
La température enregistrée à 300 m en mars 2022 est la plus élevée depuis 1991, soit le début du monitorage à cette station.