Réseau des observateurs du capelan – Pêche
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Disponible en grande quantité et facile à capturer, le capelan était utilisé pour appâter la morue ou trapper les animaux à fourrure. Il a également servi d’engrais pour les cultures. Ce petit poisson est un délice, qu’il soit salé et séché ou mangé frais en saison. Il a même sauvé des populations de la famine, notamment lors du développement de la Côte-Nord.
Les populations côtières du Saint-Laurent ont profité, par le passé, de la période de la fraie pour festoyer. Plusieurs festivals mettant en vedette ce petit poisson ont été organisés dans des municipalités où il venait frayer. Encore aujourd’hui, la pêche au capelan est une activité ludique unique et accessible à tous. Il est pêché à l’épuisette ou simplement avec les mains lorsqu’il est abondant.
Pêche au capelan à l’épuisette
Le capelan subit deux types de pêche, soit une pêche récréative et commerciale. Les activités de pêche récréative ne sont pas considérées comme une menace pour le capelan puisque les quantités récoltées sont relativement faibles par rapport à l’abondance de l’espèce. La pêche commerciale au capelan dans le golfe du Saint-Laurent est pratiquée principalement sur les côtes de Terre-Neuve. Les engins de pêche utilisés sont la seine bourse, la trappe et la fascine. Les produits les plus lucratifs sont les femelles matures, pour alimenter le marché japonais en femelles et en œufs pour accompagner les sushis. Les autres prises sont écoulées pour la production de farines destinées à l’alimentation des poissons d’élevage et d’animaux ainsi que pour la production d’huiles thérapeutiques. Au Québec, la pêche commerciale au capelan se pratique sur la Basse Côte-Nord et, dans une moindre mesure, dans l’estuaire du Saint-Laurent.