MFFP – UQTR – Lampsilis - À propos
Une partie des données récoltées à bord du Lampsilis (saison 2009) avait pour but d’étudier la bioamplification, c’est-à-dire l’augmentation de concentration des contaminants du bas vers le haut de la chaîne alimentaire des poissons du fleuve Saint-Laurent, ainsi que leur croissance.
Sept espèces cibles de poissons ont été échantillonnées durant cette étude, soit le brochet, le doré, la perchaude, le meunier noir, le crapet-soleil, la barbotte brune et l’esturgeon jaune. Il s’agit d’espèces retrouvées en abondance sur l’ensemble de la portion eau douce du fleuve Saint-Laurent.
- Le premier objectif spécifique était d’étudier la relation entre les contaminants (ex. : le mercure) et la variation spatiale de leur assimilation et de leur bioamplification par les organismes. Ceci a été effectué à l’aide des valeurs de l’isotope stable du δ13C chez les invertébrés et les espèces de poissons retrouvés dans le fleuve Saint-Laurent. L’hypothèse émise était que l’assimilation des contaminants change à mesure que les masses d’eau se mélangent et que les relations dans la chaîne alimentaire changent le long du fleuve Saint-Laurent. La confirmation de cette hypothèse pourrait aider à raffiner les calculs de bilan de masse des contaminants dans le fleuve Saint-Laurent.
- Le deuxième objectif était d’étudier les liens entre la morphologie du poisson, sa croissance, sa physiologie et sa dépendance alimentaire aux différentes masses d’eau du Saint-Laurent en utilisant le δ13C comme indicateur de l’habitat du poisson.
Partenaires
Cette recherche a été réalisée en partie grâce à des fonds gouvernementaux pour la recherche soit le programme Temps de Navire du Conseil de recherche en sciences naturelles et génie du Canada (CRSNG). Le responsable de ce fonds était Gilbert Cabana. Pierre Magnan et Hélène Glémet étaient cochercheurs sur ce projet. Ils sont tous les trois chercheurs à l’Université du Québec à Trois-Rivières.
L’autre partie des fonds provient du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. Les chercheurs de cette institution associés à ce projet étaient Marc Mingelbier et Philippe Brodeur.